Esprit et corps sains

En parcourant les articles de ce site, vous penserez peut-être que j’insiste beaucoup sur tout ce qui est mental, psychique ! C’est le cas notamment des rubriques :
Pourtant, je vous invite ici à aller à un peu plus loin en vous posant une question. Nous avons fait ensemble ce constat : le mental se répercute sur le corps. Mais n’avez-vous jamais remarqué combien les maux du corps influent également sur le mental ?
Lors d’un épisode de maladie, n’avez-vous jamais pensé : « j’en ai assez de cette maladie, ça me plombe le moral ? ». Tiens ! à propos de « plomber » et de « plomb », nous parlerons dans d’autres publications du poids des mots qui révèle des analogies étonnantes avec les maux.
Esprit et corps sains
Bon ! revenons à notre sujet de départ ! C’est bien une évidence que de voir un cercle d’influence entre corps et mental qui communiquent en permanence dans les deux sens. Qui d’entre vous n’a jamais senti après des périodes d’excès (alimentaire par exemple) des moments de pessimisme, de mollesse du moral ?
Il s’agit donc encore une fois de raisonner en terme de globalité : esprit et corps doivent être en équilibre. Nous disions plus haut qu’ils communiquent dans les deux sens. Il faut donc que l’esprit (le mental) soit à l’écoute du corps qui envoie des signaux et le corps doit aussi, pour ainsi-dire, tendre l’oreille vers le mental, l’esprit.
Apprendre à se connaître dans sa globalité fait aussi partie de ces premiers pas vers la santé ! C’est probablement ce que veut dire cette sentence gravée sur le fronton du temple de Delphes et que l’on attribue à Socrate : » Connais–toi toi–même et tu connaîtras l’univers et les Dieux ». Les Dieux ne sont jamais malades !

Gnothi seauton, connais-toi toi-même
Selon moi, le premier réflexe à adopter serait de se débarrasser d’un automatisme issu d’une culture très enracinée : celui de penser « j’ai un corps » ! comme j’aurais une voiture, ou un réfrigérateur. Non ! Je suis mon corps ! Mon activité de penser inscrit dans ce corps des informations. Les neurophysiologistes parlent « d’engrammage » pour ces informations inscrites dans le système nerveux. Chacun de nous peut bien réaliser combien il est important de prendre soin en même temps de son esprit et de son mental, donc de soi, du tout ! Nous en parlerons en consultation ! Apprendre à examiner son mode de vie conduit à déceler les déséquilibres. Je vous aiderai à mener cet examen !
L’esprit, le Soi, le corps

La porte de gauche, est celle de l’esprit. A droite, celle du corps. La bonne porte, de la vitalité, est au milieu : celle du soi.
J’aimerais terminer ces quelques lignes sur une touche poétique et philosophique en vous invitant à méditer les propos de Nietzsche :
« Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puissant, un sage inconnu — il s’appelle soi. Il habite ton corps, il est ton corps.
Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse. »